Prenez le temps de découvrir les activités, leurs pratiques, historiques, règles, et de voir si celles-ci correspondent à vos envies.
Bonne lecture !
Sport Santé
Les clubs et Maisons Sport Santé
Le sport santé se décompose en trois niveaux de prévention. On retrouve, la prévention primaire. Elle concerne les personnes sans problématique de santé. La sensation de se sentir mieux dans son corps au quotidien est ce qui est recherchée.
Il y a ensuite la secondaire qui porte sur les personnes avec une maladie non transmissible. Cela impute les personnes qui ont des atteintes cardiovasculaires, une maladie cancéreuse ou encore des maladies respiratoires chroniques.
Enfin, la prévention tertiaire est la dernière strate. Elle implique les maladies à affection longue durée (ALD). Le sport santé est un véritable enjeu de santé publique. L’objectif est de lutter contre l’inactivité physique et la sédentarité.
L’inactivité physique est le fait d’avoir un exercice physique (quotidien)/une activité physique (loisirs)/une pratique sportive inférieure à un seuil recommandé. L’OMS définit ce seuil à 30 minutes pour les adultes (5 fois par semaine) et à 60 minutes pour les enfants. En fonction de la personne, il faut plus ou moins pratiquer.
La sédentarité correspond au temps passé assis ou allongé entre le lever et le coucher. D’après l’ANSES, elle est trop importante à partir de 8 heures par jour en position assise. Elle augmente les risques d’attraper une maladie chronique ou une maladie cancéreuse.
Comment s’articule le sport santé au quotidien ?
En 2017, le sport sur ordonnance fait son apparition :
« Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une APA à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. »
Décret : 30 décembre 2016
À l’origine, les ALD étaient les seules maladies intégrées dans le cadre du sport sur ordonnance. Depuis mars 2021, le spectre d’action s’est élargi et prend en compte les « maladies chroniques et présentant des facteurs de risques ». Il concerne les personnes souffrant de dépression, d’obésité ou encore d’hypertension.
Pour amener, les patients à pratiquer une activité sportive le bilan médico-sportif (BMS) a vu le jour. Il s’agit d’un entretien individuel (motivation, niveau d’activité physique, test physique…) qui permet d’encadrer la reprise du sport. Il y a un suivi qui comprend notamment un bilan intermédiaire et un bilan final. Par ailleurs, il est essentiel de pratiquer du sport une fois que la maladie est vaincue afin d’accélérer sa remise en forme.
Le plaisir de faire une activité physique
Un apprentissage avec plaisir d’une APS dès le plus jeune âge réduit les chances qu’à l’âge adulte il ne fasse rien. À l’image des capacités d’apprentissage plus importantes lors de sa jeunesse, la réalisation d’APS dès l’enfance et qui perdure permet d’installer un habitus.
Le sport en soi permet de créer des endorphines qui procurent du plaisir. Il existe plusieurs techniques pour pouvoir se re(lancer) à pratiquer un sport. Dans un premier temps, il est important de trouver le sport qui correspond à ses envies. Découvrir un sport totalement inconnu peut être intéressant afin de sortir de sa zone de confort.
Réaliser une APS avec plaisir augmente les chances de la réaliser plus régulièrement. Malgré tout, le résultat peut être le plaisir en soi. Par exemple, il est difficile d’en ressentir en faisant du ménage. À contrario, lorsqu’on voit le résultat on a le sentiment d’avoir réalisé une bonne action.